Pour lutter contre cette pratique risquée, la première étape est la sensibilisation du public. Les campagnes d’information doivent expliquer les dangers de l’automédication, comme les effets secondaires graves, les risques d’interactions médicamenteuses, ou encore la création de résistances, notamment avec les antibiotiques.
Le rôle des pharmaciens est également central. Ces professionnels de santé sont en première ligne pour conseiller, orienter et alerter les patients sur les bons usages des médicaments. Il est essentiel de les consulter, même pour un simple achat en pharmacie.
Les autorités sanitaires peuvent aussi renforcer la réglementation sur la vente libre de certains médicaments. Limiter l’accès à certaines substances et mieux encadrer la publicité pour les produits de santé sont des mesures efficaces.
Enfin, l’éducation à la santé, dès le plus jeune âge, permet de développer une culture du soin responsable. Lutter contre l’automédication dangereuse, c’est préserver la santé individuelle et collective. Une responsabilité partagée entre citoyens, professionnels et institutions.